Féminisation, dévirilisation & immigration.
Une société qui se « féminise » est une société qui accorde la primauté à l’hypergamie féminine. Cette primauté sociétale accordée à l’hypergamie permet à son tour l’établissement d’un ordre social, économique et politique à prédominance féminine qui a conduit à une révolution sexuelle, puis sociétale, puis civilisationnelle.
La féminisation d’une société est le changement anthropologique par lequel l’impulsion biologique féminine (l’hypergamie) devient l’impératif social par défaut, qui s’est manifesté dans la société française sous la forme d’un conditionnement social (l’émancipation féminine) renforcé par une idéologie de gauche (le féminisme).
Les bouleversements biotechnologiques liés au déchaînement de l’hypergamie, ajouté aux altérations de la stratégie sexuelle masculine, ont eu pour effet de supprimer toutes les contraintes naturelles pesant sur la sexualité féminine, et d’ajouter des contraintes artificielles et sociétales sur la sexualité masculine. La « dévirilisation » d’une société correspondant ainsi à une attaque ciblée contre les deux impératifs biologiques de l’homme : sa sexualité et son désir de paternité.
Le monde moderne détourne le processus naturel de sélection sexuel des hommes afin de satisfaire l’impératif biologique féminin. L’objectif n’a jamais été de favoriser l’égalité entre les hommes et les femmes, mais de faire en sorte que les jeunes hommes n’aient plus le contrôle de leur sélection sexuelle. La société « féministe » est construite pour que les femmes deviennent éternellement les « sélectionneurs » et que les hommes restent les « sélectionnés » sur le marché sexuel.
Les féministes veulent convaincre les hommes qu’ils doivent réprimer leurs désirs naturels et, en même temps, accepter le processus de sélection sexuelle des femmes comme une chose naturelle. En effet, le féminisme a eu pour effet de créer une augmentation artificielle de la « valeur sexuelle » de la femme moyenne (féminisation) et une diminution artificielle de la « valeur sexuelle » de l’homme moyen (dévirilisation). De telle sorte que de nombreuses femmes moyennes surestiment leur valeur auprès des hommes, et que de nombreux hommes moyens sous-estiment leur valeur auprès des femmes.
Dans l’ordre social actuel, les femmes ne veulent rien de moins que l’abandon complet, par les hommes, de leurs libertés de choix sexuel – et elles utiliseront tous les moyens, sociaux, politiques, idéologiques, pour y parvenir.
Ce livre abordera également certaines conséquences économiques, politiques, sociétales et civilisationnelle de ce double phénomène de féminisation et de dévirilisation de la société française : l’hubris féminin concernant les droits économiques, sociaux, sexuels et reproductifs, ainsi que les rapports hommes / femmes dans une société multiculturelle.
Une analyse masculiniste de trois aspects du monde moderne : la féminisation, la dévirilisation et l’immigration.